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  • Le Spanda et le Sahaja: Les clés de la philosophie du Tantra

    Le Tantra est une philosophie ancienne qui a ses racines en Inde. Il est souvent associé à une pratique sexuelle, mais c'est beaucoup plus que cela. Le Tantra est un système complexe de pensée qui vise à l'union de l'individu avec l'univers. Dans cet article, nous allons explorer deux concepts clés du Tantra : le Spanda et le Sahaja. Le Spanda et le Sahaja sont deux concepts essentiels dans la philosophie du Tantra. Ils représentent l'énergie divine qui existe en tout être vivant et la conscience pure qui est au-delà de toute dualité. Comprendre ces concepts peut aider à approfondir notre compréhension de soi et de l'univers. Le Spanda est un concept clé dans la philosophie du Tantra. Il représente l'énergie vitale qui anime tout être vivant. Cette énergie est en constante expansion et contraction, créant ainsi un mouvement perpétuel. Selon le Tantra, cette énergie est la force motrice de l'univers. Le Spanda est également associé au son. Le son est considéré comme une manifestation de cette énergie divine. Les mantras, chants sacrés utilisés dans la méditation, sont utilisés pour se connecter à cette énergie et l'harmoniser avec notre propre énergie vitale. Le Sahaja est un autre concept clé dans la philosophie du Tantra. Il représente la conscience pure qui est au-delà de toute dualité. Cette conscience est considérée comme notre état naturel et inné, mais elle est souvent obscurcie par les conditionnements sociaux et culturels. Le but ultime du Tantra est de réaliser cette conscience pure en transcendant les dualités de la vie quotidienne. Cela peut être réalisé grâce à des pratiques telles que la méditation, la respiration consciente et l'utilisation de mantras. Comprendre les concepts du Spanda et du Sahaja est important, mais cela ne suffit pas. Pour réellement intégrer ces concepts dans notre vie, il est essentiel de pratiquer régulièrement. La pratique nous permet de développer une compréhension plus profonde de ces concepts et de les intégrer dans notre être. Il existe de nombreuses pratiques tantriques, allant de la méditation à la danse sacrée. Il est important de trouver une pratique qui convient à notre propre cheminement spirituel et de la pratiquer régulièrement pour en retirer les bénéfices. Le Tantra est une philosophie complexe qui peut sembler intimidante au premier abord. Cependant, en comprenant les concepts clés du Spanda et du Sahaja, nous pouvons commencer à approfondir notre compréhension de soi et de l'univers. La pratique régulière est essentielle pour intégrer ces concepts dans notre vie. En trouvant une pratique qui convient à notre propre cheminement spirituel, nous pouvons commencer à expérimenter les bénéfices profonds du Tantra.

  • J'ai posé nu, veux-tu voir mon âme ?

    Et oui, me voilà nu, sur ton écran! - Qu'est-ce que cela me fait ? - Absolument rien! - Tu sais pourquoi ? - Car je ne suis pas à ta place et que je suis bien à la mienne ! Ce projet qui était présent en moi de longue date, comme une énième épreuve de ma vie et de ma recherche incessante du : "Mais qui suis-je ?" Plus j'avance, plus je médite, plus je pratique, plus je vis et plus je sens que je suis à la fois absolument rien mais aussi absolument tout ! Paradoxal, non ? Alors voilà, dans cet article, je vais tenter de te faire apercevoir mon monde, mon âme, qui je suis profondément dans cette incarnation. Ce projet est né par un constat simple. Je ne suis pas bien dans mon corps ! Petit, je mangeais beaucoup pour oublier qui j'étais, pour me remplir, me faire déborder de ce que je n'étais pas ; le plaisir, la joie de vivre. Mon enfance aussi heureuse puisse-t-elle être (car j'ai eu une enfance que beaucoup pourraient désirer, simple, ne manquant de rien) j'étais triste et perdu à chaque instant, comme si on m'avait catapulté, ici dans cette vie, sans mon avis et que je n'avais strictement rien à y faire. Si je devais résumer mon enfance, je le résumerais par le mot "ENNUI". Car clairement, il ne se passait strictement rien ! J'ai donc très petit commencé à rechercher les plaisirs de la vie, et j'ai commencé tôt avec la nourriture, je mangeais beaucoup et pas très équilibré (pour ceux qui me connaissent, vous savez qu'aujourd'hui je suis loin du Yogi qui a une bonne diététique, même si c'est mille fois mieux que ce que cela a pu être) La conséquence première de cela... Le surpoids. Je n'étais pas obèse mais suffisamment gros pour qu'on me le fasse remarquer, et que cela soit un sujet important dans ma vie. De là, beaucoup de choses ont découlé, et ma quête pour fuir ce monde n'a fait que s'accélérer. Malbouffe, jeux vidéos, télévision, et en grandissant sexe drogue et alcool et en passant vers l'âge adulte avec les moyens et les libertés que cela apporte, je vous annonce tout clairement, ça n'a pas été en s'arrangeant... Bref, ma confiance en moi est dans la mauvaise direction, mes histoires de cœurs qui s'effondrent les unes après les autres ne me tirent pas vers le haut non plus. Tout cela continue de mal en pis, le temps faisant son travail, je n'étais pas comme la bonne bouteille qui se bonifie mais plutôt comme un vinaigre qui allait plus sur un truc indigeste qu'un vinaigre de qualité. Pour vous dire ! Certains diront le contraire, mais ceux-là ne me connaissent peut-être pas vraiment, ou n'ont vu que ce que je laissais bien percevoir. Jusqu'au jour où j'ai tellement merdé, que j'ai failli perdre beaucoup et par beaucoup j'entends détruire la vie des autres, car la mienne n'avait que peu d'importance à ce moment-là. Depuis ce virage de ma vie, je travaille chaque jour à reconstruire celui que j'ai mis tant d'années et d'énergie à détruire. Alors me voilà parti dans cette quête de me retrouver et de ne pas quitter ce monde sans avoir pu vivre cette union de mon âme avec cette incarnation. Mon travail de Yoga est la principale voie vers cette union. Mais j'avais besoin de me rassurer et d'affirmer qu'aujourd'hui, j'ai atteint un stade de mon travail où je peux me présenter à nu devant le monde ! Mon travail intérieur est suffisamment fort pour que je sois là devant vous, dans mon plus simple appareil sans avoir la moindre inquiétude de qui je suis ici dans cette vie. Le travail artistique par la photographie et la publication des photos m'assurent aussi de ne pas oublier cet état, dans le cas où je déciderais, par mon ego si volatile, de faire machine arrière. Tout est là, et l'impermanence des choses n'y changera plus rien. Avec ce projet, je marque une étape importante. Celle de ne plus avoir peur de ce monde qui peut être si effrayant. Et aujourd'hui, je sais que je me tiendrai là, face à la réalité de la vie, si dure soit-elle, et que rien ne pourra atteindre mon âme. Et que seule la puissance de la mort pourra séparer mon âme de ce corps de chair qui m'accompagne sur ce chemin et sans lequel rien n'est possible ici. Et par ces images, je vous invite maintenant à m'observer, non pas via mon enveloppe physique, ni par les postures que j'utilise mais par ce que je suis profondément, ce que je suis au-delà du spectacle de cette vie qui nous éblouit tous. Maintenant, fermez les yeux et ouvrez votre cœur à votre âme, laissez-lui une place honnête en vous, et comme moi ne vous mentez plus ! Si cet article résonne en vous, rejoignez le mouvement Virabhadra Yoga School. Bien à tous. Namaste Je tiens à remercier du fond du cœur, Grégory, photographe professionnel aux talents incroyables et pour moi inestimables, grâce à qui cette expérience a été possible dans les meilleures conditions qu'il soit. Vous pouvez le retrouver sur son site web et y aller les yeux fermés avec toute ma confiance. gregphotographe.fr

  • Pourquoi évoluer nous fait si peur ?

    Cet article est un sujet aussi difficile qu'évident pour moi, et qui me concerne tout particulièrement. L'écriture de cet article m'a pris littéralement une éternité, l'équipe VIRABHADRA peut en témoigner ! Je sais au plus profond de moi que cet article pourrait peut-être aider et toucher certaines personnes mais à l'image de son titre, j'ai peur moi aussi. Peur de passer à l'étape supérieure. Nous pourrions croire naïvement que nous souhaiterions nous jeter dans le grand bain et nous voir facilement devant un miroir, sous tous nos traits. Mais bien souvent, c'est tout le contraire que nous pouvons vivre. Nous faisons naturellement TOUT ce qui est en notre pouvoir pour éviter d'évoluer et donc de nous connaitre. Voulons-nous vraiment voir ce qui se cache derrière le mystère de nous-même ? Nous ne voulons souvent pas nous risquer à le découvrir. L'espace inconnu de nous-mêmes est perçu comme un risque trop grand, trop lointain. Nous sommes tellement attachés à ce que nous connaissons, à ce que nous croyons de nous qu'à chaque fois que le miroir se brise, qu'une de nos illusions s'écroule, c'est finalement une partie de nous qui nous quitte. Enfin, une partie de ce que nous croyions être nous. Et nous nous sentons esseulés, comme endeuillés de cette appendice de personnage. Cette perte nous terrifie et nous attache à nos propres illusions. Car sans cela, que serions-nous à présent ? Dans notre quotidien, nous sommes invités à nous créer perpétuellement une ribambelle de personnages pour survivre et cela à tous les points de vue. À chaque déconvenue, nous sommes même encouragés par l'extérieur à nous saisir d'un nouveau masque pour être en mesure de réagir. Toujours en réaction face à ce qui est, il est finalement de notre devoir de répondre pour faire preuve de "caractère", avoir un peu de consistance. Pour faire face à un événement qui nous est pénible, on nous conseille aisément de "serrer les dents" et "d'encaisser les coups", sauf que la réalité ne change pas. La difficulté intérieure est toujours présente mais se trouve déviée, pour le moment. Même quand on considère cette expression "faire face à quelque chose", on comprend qu'on attend de nous-mêmes à travers le langage, d'affronter la situation en adoptant un nouveau "visage", un nouveau masque pour nous permettre d'avancer en apparence. Nous pouvons alors créer une forme de faille en nous, qui nous sépare de notre réelle intériorité. Tel un écran de fumée, la difficulté s'évapore, nous sommes à cet instant devenus autre. Nous ne sommes plus cette personne en proie à la souffrance, nous prenons un chemin de traverse pour éviter la douleur. Et c'est bien normal, mais tout cela peut avoir un prix, celui de s'éloigner de nous-mêmes. Ne mener aucune action pour changer les choses ne serait pas souhaitable non plus, bien au contraire ! Mais cette action ne doit pas être une nouvelle feinte, une nouvelle parade pour échapper à une véritable évolution personnelle. Je vous invite à identifier les moments où vous vous surprenez à adopter des postures, à devenir autres pour éviter d'opérer un réel changement dans vos vies. Ces instants nous dirigent vers ce que nous devons travailler en priorité. La plupart du temps, absolument rien ne nous encourage à rentrer dans nos profondeurs pour comprendre et peut-être apprendre en nous-mêmes, à comment vivre avec ce défi dans notre vie en utilisant nos propres ressources. Alors que cela devrait être la seule et unique direction qui nous importe, mais qui est prêt à contempler ses propres abîmes ? À plonger dans son propre gouffre ? Nous ne sommes pas nombreux, et je n'en fais souvent moi-même pas partie. Plonger dans le vide peut être immensément terrifiant, jusqu'au jour où cet espace prendra une autre signification. Ce vide deviendra une porte incontournable pour accéder à une inépuisable manne d'informations, de créativité, d'êtreté. Mais nous sommes parfois allés tellement loin dans cette séparation, que nous ne voyons rien d'autre que nos personnages, ces poupées de cire qui fondent inévitablement peu à peu devant nous, comme la neige disparaissant doucement sous les rayons du soleil. C'est comme si nous nous étions tellement habitués à élever des remparts si hermétiques autour de nous, que nous ne voyons plus que ces murs. Mais nous sommes en réalité enfermés dans notre propre prison, et nous sommes les seuls maîtres de la situation. Nous seuls, pouvons mettre un terme à tout cela. Que reste-t-il de nous en réalité ? Est-ce que notre essence s'efface à force d'être réprimée ? Personnellement, je crois que cette partie est éternelle et ne peut pas s'éteindre. Mais il est de notre responsabilité de maintenir ce contact car nous pouvons, hélas, facilement oublier et nous écarter de ce battement naturel et originel qui devrait guider notre expérience terrestre. La pratique du Yoga est un formidable guide dans cette recherche d'évolution, de cette quête de réunion en son essence. Il permet de froisser peu à peu ce voile d'illusions, d'entrouvrir ce rideau opaque qui nous divise et nous assombrit sans que nous ayons à vouloir changer quelque chose de manière claire et définie. Une pratique honnête lisse et trie l'utile de l'inutile ; le pur de l'impur, l'essence de la personnalité. Le Yoga nous permet de voir de nouveau, et d'explorer intensément toutes les nuances intérieures de la réalité. Nous pouvons alors voir la vie sous toutes ses couleurs et non plus seulement en noir et blanc ou en gris certains jours. Je nous souhaite sincèrement d'oser faire ce saut en nous-mêmes, de côtoyer nos précipices intérieurs à chaque fois qu'une occasion se présentera. Et de nous faire continuellement cette promesse d'explorer ce vide-plein vers la reconnaissance de ce que nous sommes vraiment. Chaleureusement, Manon

  • Plénitude - Poésie

    ~~ PLÉNITUDE ~~ C'est en nous dirigeant vers absolument rien, Que nous pourrions devenir absolument tout. C'est en transcendant nos plus grands chagrins, Que nous pourrions devenir complétement nous. C'est en trouvant l'espace du vide dans notre être profond, Que nous pourrions être dans cet état d'expansion. C'est en explorant nos plus grandes contractions, Que nous pourrions sortir de cette incompréhension. C'est en nous séparant de nos conditionnements, Que nous pourrions enfin retrouver notre liberté. C'est en nous séparant de ce personnage qui nous ment, Que nous pourrions enfin vivre dans la vérité. C'est en trouvant la paix, Que nous rejoindrons l'éternité. ~~ Grégory ~~

  • Le tour de mon monde en 90 jours

    Je ne saurais dire aujourd'hui quand j'ai pu commencer la méditation dans ma vie. Mais laissez-moi vous retracer tout d'abord mon parcours. Je dirais que si nous ne nous attachons pas à la forme de la méditation, cela est quelque chose que j'ai commencé dans l'enfance. Par ce que l'on pourrait appeler des méditations contemplatives. J'étais un grand observateur de la nature. Par la suite, j'ai commencé à pratiquer des méditations, liées aux arts martiaux, à partir de 2010 je dirais. Mais beaucoup plus sérieusement et de manière guidée depuis fin 2014. Novembre 2014 marque un tournant majeur dans mon expérience de méditation. En grande partie à travers des méditations que je qualifierais de martiales (puisque dans ce but). Mais aussi à cette époque j'ai vécu une période d'isolement relatif qui m'a fait beaucoup méditer. Je dis relatif car j'étais à Hong Kong, je voyageais seul et la majeure partie de mes journées, je les passais avec moi-même, certes dans la frénésie de la ville, mais je vous assure que quand on a personne à qui parler durant 1 mois, on échange beaucoup avec soi-même. C'est d'ailleurs suite à ce voyage que beaucoup de choses ont changé dans ma vie. J'ai ensuite eu un grand travail sur ce que l'on appelle le voyage astral. Par ce biais, j'ai expérimenté différentes pratiques d'état de conscience modifié et donc différentes méthodes de méditations, même si aujourd'hui je ne pratique plus ces méthodes pour différentes raisons, je sais que mes expériences sur le sujet m'aident dans ce voyage méditatif. Ensuite, via le Yoga, j'ai exploré différentes formes de méditation (depuis 2016 je dirais) aussi bien des méditations guidées, que des méditations silencieuses, des méditations en mouvement, des méditations par le chant, mais aussi par des kriyas, ou encore par des pranayamas et sans oublier le Vinyasa et le Yin Yoga qui sont pour moi des pratiques méditatives. Bref tout un panel d'expériences. La méditation sous beaucoup de formes, fait partie de ma vie, mais pas toujours régulièrement et pas toujours dans les mêmes "quantités" ni même sous la même "forme". Donc depuis la rentrée de septembre 2022, j'ai pris l'engagement avec moi-même de méditer chaque matin, de préférence avant l'aube, seul ou accompagné (puisque j'ai ouvert cette méditation en ligne via la Virabhadra Yoga School aussi). Et j'ai passé il y quelques jours, le cap des 90 jours consécutifs de méditation et je voudrais vous partager quelques retours. Dans cet engagement, je pratique une méditation assise, non guidée, et d'une manière générale mon "but" même si il ne doit pas y en avoir, est l'immobilité du corps et de l'esprit. Et pour information, je médite en général 30 min, même si il y a eu des oscillations entre 50 et 20 minutes parfois, mais 30 min reste la grande majorité des méditations. Pourquoi cette immobilité du corps et de l'esprit ? Car aujourd'hui c'est pour moi la meilleure méthode de purification et d'union de ces deux éléments. Car l'immobilité de ceux-ci permet à l'énergie, Qi ou Prana, de faire son travail, cette énergie qui a cette intelligence Cosmique, Divine, Energétique ou tout autre appellation que vous pourrez lui donner suivant les origines des cultures. Et c'est pour moi le mouvement de cette énergie qui est salvatrice, qui nous illumine, qui nous éveille et nous permet de voir clair dans cette vie. Et comme j'ai pu énumérer plus haut différentes méthodes pour faire circuler cette énergie, il y a suivant les origines des moyens et des outils divers et variés pour y arriver. Mais aujourd'hui, fort de cette expérience, je peux considérer que pour moi, la méditation assise immobile est l'une des pratiques les plus puissantes sur ma transformation. Il y a peu de temps dans un cours de méditation à la Virabhadra Yoga School (la semaine à 9h, ouvert à tous), je reprenais cet exemple du verre d'eau sableuse, qui est trouble quand on le remplit, mais qui, quand on le pose et qu'on le laisse immobile, le sable se décante et l'eau devient claire et cristalline. Mais pour moi il manque une notion à cette image, et cette notion c'est la résultante de cette immobilité. Considérons que notre eau sableuse, contienne de la matière organique, comme des morceaux d'algues par exemple. Une fois l'immobilité, installée dans le verre, les morceaux d'algues prisonniers du sable vont commencer par se décomposer/fermenter pour changer d'état et cela va créer de petites bulles qui vont remonter à la surface et s'échapper à l'air libre, cet état de changement est ce que l'on recherche, car si rien ne change pourquoi faire cette pratique. Comprenez bien dans cette image du verre d'eau sableuse la décomposition suivante : eau trouble : état de conscience du quotidien eau claire : conscience sable : inconscient ou subconscient algues : ego/traumatisme du passé/conditionnement/attachement/etc. Ensuite prenons le process de la manière suivante : l'eau sableuse trouble est une image de notre esprit dans notre quotidien, un mélange de notre conscient et de notre inconscient, c'est-à-dire notre agitation habituelle, nos frustrations, nos joies et nos peines du quotidien, ensuite quand l'eau et le sable se séparent, nous dissocions l'eau claire notre conscience et le sable notre inconscient, mais c'est un process long et lent, mais plus vous pratiquerez dans ce sens plus vous pourrez atteindre cet état rapidement et même dans votre quotidien, en dehors de votre assise, quand tout est immobile et stable, un process de décomposition, un process énergétique, un process alchimique, appelez-le comme vous le souhaitez, va entrer en jeu, il va commencer à nettoyer l'esprit (mais aussi par débordement et connexion nettoyer le corps) la décomposition va faire émerger des choses cachées, des choses invisibles, des choses inconscientes, qui vont essayer de vous faire bouger pour arrêter ce processus, ces algues ne veulent pas disparaitre, mais elles ne vous appartiennent pas. ces choses qui émergent, ne sont pas toujours compréhensibles, parfois agréables parfois désagréables, et il n'est bien souvent pas nécessaire de les comprendre puisque la plupart du temps comme je l'ai dit elles ne nous appartiennent pas, mais nous ne devons surtout pas interrompre le process de libération, sans quoi nous devrons recommencer, et aussi certaines algues mettront des jours, des semaines, des mois, des années à être dissoutes tellement elles sont imposantes, Ici le process est défini par la vue de l'esprit, mais le process est identique par la vue du corps, et oui notre corps possède une partie de lui-même inconsciente, qu'il ne ressent pas et n'oubliez pas que le corps et l'esprit sont intrinsèquement liés ici dans cette incarnation et que le travail de l'un travaille l'autre, et vice versa. Voilà, si je devais résumer toutes mes expériences de ces 90 derniers jours, cela serait ma synthèse, vous pouvez donc arrêter la lecture ici, vous avez l'essentiel ! Ah si, je vais vous laisser une petite liste des choses que j'ai vu changer chez moi durant ces 90 jours : Moins de stress en général Moins perturbé par des évènements extérieurs Plus de concentration Un corps plus souple (et oui, je ne m'y attendais pas !) Un esprit plus agile et plus créatif Une meilleure perception de mon corps énergétique Une meilleure perception du corps énergétique de mes élèves Une meilleure gestion de la fatigue Une énergie créatrice plus importante (et pourtant ce n'est pas de saison) J'en oublie sûrement mais ce sont les majeurs. En bonus, voici donc quelques partages d'expériences notables dans ces 90 jours, qui sont le fruit des observations des méditations : L'immobilité à tout prix : Durant, une des méditations, j'ai eu de grandes douleurs aux jambes, mon corps me signifiait de bouger pour me soulager. D'habitude j'attends déjà un fort seuil de douleur avant de bouger mais ce jour-là, j'ai décidé de ne pas bouger, je voulais aller voir ce qu'il y avait après cette douleur au delà de celle-ci. ATTENTION : je savais que ce n'était pas une douleur physiologique problématique du type articulation coincée, je savais qu'il n'y avait rien d'anormal dans ma position et que je pouvais aller dans cette direction sans risque, je savais cela grâce à toutes mes expériences passées. Bref, la douleur était déjà intense et je me refusais à bouger, je sentais que quelque chose bloquait énergétiquement, j'ai laissé ce mouvement énergétique monter en pression, jusqu'à un niveau de douleur qui a fini par me faire pleurer, puis quand j'ai commencé à pleurer j'ai senti la douleur diminuer sans même avoir bougé. J'ai pu donc observer que j'avais un blocage dans l'esprit qui se traduisait dans une problématique du corps (pour ceux qui me connaissent, mes jambes et mes hanches sont pleines de choses comme celles-ci, mais j'y travaille) et depuis ce jour, mon assise est beaucoup plus facile, plus fluide et aussi aux arts martiaux ma pratique énergétique est plus connectée à la terre. Cela m'a libéré de quelque chose, je sais aussi qu'il y a encore d'autres sujets mais chaque chose en son temps. L'orgasme de la vie : Durant une des méditations, les mouvements énergétiques étaient très intenses, entre Muladhara, Svadisthana et Manipura Chakras. Une sorte de danse en spirale, montante et descendante, qui a fini par influencer ma respiration d'ailleurs. Jusqu'à un moment que je qualifierais de feu montant et qui pour le coup, s'approchait très grandement de la sensation d'un orgasme, mais beaucoup plus progressif et plus diffus dans le corps et surtout beaucoup plus long (je ne saurais dire la durée, mais plusieurs minutes c'est certain). Le voyage des Chakras : Dans le même genre, il y a eu toute une période des méditations où le mouvement énergétique se focalisait sur différents chakras, souvent cela restait dans la même zone. Rien à décrire de particulier à ce niveau là, je pense que cela est très personnel, et que ce serait très différent d'une personne à une autre. La guerre : Il y aussi eu des méditations où il était clairement impossible d'arriver à calmer le corps et l'esprit, comme si ils étaient dans une guerre, l'agitation la plus intense que j'ai pu vivre dans ma vie je pense. Et là, pas grand chose à faire, à part être patient, même si c'est là le plus dur. Mais avec le recul, ces moments, même si ils sont très très frustrants, ils sont aussi très riches d'observations, sur tout ce qu'il peut se passer dans le corps et dans l'esprit quand il y a cette forme de lutte entre corps, esprit et énergie. Et aussi ces moments contrastent encore plus fortement avec les moments de paix ! Donc savourez-les autant que possible ! L'ennui : Parfois aussi, dans la méditation, on peut tomber dans un ennui assez fort ! Et alors là, pour combattre cela, l'esprit est très fort pour nous emmener dans des aventures improbables dignes des plus grands films de science-fiction. Attention d'ailleurs sur ce point de ne pas trop prendre en compte ce qui peut se passer durant ces périodes, dans le sens où vous pourriez avoir des informations qui ne sont que le fruit de votre imagination, contrairement à d'autres pratiques où l'on cherche ces informations mais de manière consciente, donc attention de ne pas tout mélanger ;) L'ego : Vous allez passer aussi beaucoup de temps en compagnie de votre égo, et vous n'avez pas fini d'en entendre parler, "et si et ça et ceci et cela, blablabla" le shit chat de l'esprit est un bruit de fond incessant qu'il est difficile de s'en détacher, tout du moins de ne pas y être attaché. Ni repousser, ni attirer ces conversations est pour moi l'une des plus grandes difficultés de la méditation, mais quand le bruit s'estompe, quelle libération !! Donc garder la foi, et observez cette voix dont l'existence n'est qu'un simple spectacle de l'esprit. La paix : Il y a aussi, des moments de paix intense, c'est à dire que nous avons la sensation d'être complétement dissous dans l'univers, que le temps et l'espace n'ont plus de valeur ni d'état et que nous-même n'existons plus en tout cas plus au sens de notre perception dans notre quotidien. Souvent après ces instants de paix intense, en tout cas pour ma part, je suis rempli de compassion, d'inspiration et d'amour envers notre vie. L'éveil : Un grand sujet, que je n'aborderai pas beaucoup plus que par le titre car je n'ai pas la prétention de dire que je suis éveillé mais je pense que comme toute chose l'éveil a son impermanence, donc je me permets de mettre en garde tous ceux qui pensent l'être… Ne soyez pas trop sûrs de vous ;)

  • Poème "La Lune"

    PREPARATION : Je t'invite à prendre le temps de le lire à haute voix dans un lieu calme, pour qu'il résonne au plus profond de toi. Parfois, je m'égare au fond de ma détresse, Trop souvent, je meurs dans mon immense forteresse. L'une comme l'autre, m'emprisonne à grande vitesse, Et Lune dans l'autre, j'aperçois au loin ma déesse. Parfois, une chose en moi ressemble à la sagesse, Trop souvent, elle se confond avec ma paresse. L'une comme l'autre, m'amène une certaine ivresse, Et Lune dans l'autre, me montre ma propre richesse. Parfois, je suis plongé dans cette tristesse, Trop souvent, dans l'ombre de mon allégresse. L'une comme l'autre, je m'en désintéresse, Et Lune sans l'autre, en vivre serait une maladresse. Parfois, je m'exprime avec la plus grande tendresse, Trop souvent, je me tait dans la plus grande finesse. L'une comme l'autre, me plonge dans l'impolitesse, Et Lune dans l'autre, les mots transgresse. Lune, tu es ma maitresse. Merci pour cette lecture. A très vite! Celui qu'on nomme Grégory.

  • Tantra Yoga : Une autre expérience est possible.

    “Nous pourrions simplement demeurer assis avec l'énergie de notre émotion et la laisser passer”. Pëma Chodron Et pourtant, en réalité, qui fait ça ? Combien d’entre nous aurons l’idée, et quand bien même l’idée viendrait, aurons le courage, l’envie, l’aptitude de l’expérimenter. Demeurer assis, avec son émotion, laisser tourner son monde intérieur sans s’y accrocher. Sans minimiser ou aggraver quoi que ce soit. Demeurer ici, présent, avec tout ce qui est là. Un point c’est tout. Qu’est ce que cela changerait finalement … ? Force est de constater que nous avons mis en place un mécanisme assez saugrenu. Envers nous même, envers les autres aussi. Certains sont brimés dès la petite enfance, pour d'autres c’est un schéma qui s’immisce avec le temps. Réprimer ses émotions. “Bonnes” ou “mauvaises”. Il ne faudrait pas rire trop fort, on pourrait se faire remarquer, quant au fait de pleurer, aïe… Retenons nous un peu bon sang, cela pourrait gêner l'assemblée. Alors on enfouit, on atténue, on lisse. Et quand on échange, entre deux bises, un “ça va ?”, nous voilà à répondre machinalement un oui souriant et socialement acceptable. N’est ce pas ? Seulement parfois, l’émotion est tellement vive qu’on ne sait juste pas quoi en faire. Et si on se permettait de la vivre ? Pleinement. Sans pincette ni gants de velours. Sans se dire qu’on met ça de côté et qu'on verra plus tard. Parce que les émotions peuvent s’accumuler et devinez ce qu’il se passe quand on remplit un réservoir sans jamais laisser le liquide s’écouler, il déborde ! La philosophie tantrique nous invite à plonger dans l’expérience de la vie. Ici je n’aborde que le thème des émotions, le tantra, bien sûr, propose une vision bien plus vaste. Mais chaque chose en son temps… Revenons en donc à nos - diverses et si variées - émotions. Quelque chose d’autre me vient : Pourquoi cette tendance à se cacher quand on ne va pas bien ? Pourquoi avons-nous tant peur des mots, des émotions, des moments de moins bien. Pourquoi cela nous met-il si mal à l’aise ? Et après tout, pourquoi cela serait-il un problème ? Aurions nous peur d’être vulnérable ? De montrer nos “faiblesses”. Comme si l’aveu d’un moment de moins bien nous cantonnait immédiatement dans la case de “celui ou celle qui est comme ci ou comme ça”. Sauf que dans les faits, il n’en est rien. La vie n’est que mouvement, et nous sommes perpétuellement en évolution. Dans un sens ou dans un autre, la plupart du temps, ça bouge. Ce n’est pas parce qu’on confie à quelqu’un qu’à un instant T nous nous sentons dans tel état ou ressentons telle chose, que cet état doit nous définir, devenir permanent et nous coller à la peau pour le reste de nos jours. Réfléchissez… Est ce qu’on ne fait pas ça tout le temps finalement ? Mettre les gens, les marques, les événements, dans des cases. Peut être parce que cela nous rassure, nous cadre. En réalité, nous créons inconsciemment nos propres limites. Et le cercle se referme en même temps que notre vision du monde, des autres et de nous même. Par exemple, avec nos émotions nous sommes très paradoxales ! Nous acceptons volontiers et sans broncher les moments de joie, de bonheur, de légèreté, pourtant il nous est très difficile d’accepter purement et simplement les moments ou l’inverse se manifeste. Je n’ai jamais vraiment compris ce phénomène humain. Particulièrement occidental sans doute. Pourquoi accepter et cautionner seulement une partie de la vie ? Uniquement le bon côté de la pièce. Comme si le côté face devait rayonner toujours plus pour laisser le côté pile dans l’obscurité. C’est un non sens après tout. Lorsqu’on mange un gâteau, on aime tout le gâteau. On ne choisit pas uniquement les ingrédients qui nous plaisent séparément les uns des autres. Le gâteau final n’aurait pas la même saveur sans la totalité des ingrédients. Vous voyez ou je veux en venir ? Et bien oui. La vie nous propose une gamme pour le moins large d’émotions, de sensations, d’expériences. Pourquoi ne ferions-nous pas comme pour le gâteau ? Accepter que tout peut être vécu. Arriver à un stade même où tout veut être vécu. Ce que nous qualifions de “bon, bien, agréable” et ce que nous identifions de “mauvais, difficile, désagréable”. Après tout, pourquoi de telles étiquettes ? Qui a décidé que pleurer égale faible et que sourire égale force ? Et si on envoyait valser nos carcans et nos étiquettes, que se passerait-il ? Vous seul pourrez en faire l’expérience. Comme le soleil et la lune, la nuit et le jour, le blanc et le noir, ne pourrions nous pas tout simplement être ok avec le fait d’aller bien et du coup, de ne pas aller bien ? Est ce réellement un drame ? Je ne crois pas. C’est un drame si on décide que s’en est un. Mais si on observe tout cela sous un prisme différent c’est une toute nouvelle expérience de vie qui s’offre à nous. Un nouveau mouvement s’insuffle. Une sorte d’apaisement peut alors émerger et le jugement (envers soi mais aussi envers les autres) se dissout… Parce que le pire dans cette histoire, c’est que c’est exactement en faisant ça qu’on donne encore plus d’importance à la chose. Je m’explique. Ne vous est-il jamais arrivé de cacher quelque chose? Quoi que ce soit. La chose en question prend de l’ampleur dans votre tête, grignotant au fur et à mesure un peu plus de place dans votre charge mentale. Ça tourne en rond mais surtout : ça reste. Ça stagne en quelque sorte. Et on continue de faire vivre en nous ce qu’on voudrait fuir. A l’inverse, avez-vous déjà remarqué comme le fait de parler ou d’exprimer d’une quelconque manière une émotion la faisait passer. Elle se déplace d'elle-même. D’où le terme “traverser”. On est OK de se laisser traverser par une émotion. Parce qu’on est OK pour la laisser passer… Sans s’y accrocher. Sans créer toute une histoire autour de ça. Sans monter de toute pièce un personnage, un scénario, un film complet qui ne se produit finalement que… dans notre tête. J’observe souvent ma sœur dire à son fils, lorsque ses émotions l’envahissent : “qu’est ce que tu ressens ? Tu es en colère ? Tu as le droit d’être en colère. Crie. Tape des pieds, mord cette peluche, etc…”. Je trouve ça fantastique ! Premièrement, elle lui permet ainsi de nommer son émotion. Ca, c’est posé. Ensuite elle lui donne l’opportunité de l’exprimer, de la vivre. Pour finalement s'en libérer. Et la colère passe… Comme elle est venue. Elle n’est pas stocké quelque part prête à ressurgir plus tard. Parce que oui, une émotion enfouie ne s’envole pas. Si elle n’est pas libérée, exprimée, vécue, elle reste forcément quelque part. Et c’est ainsi qu’on s’alourdit… Au fil du temps. Nous pouvons éviter cela. En quelque sorte et si on le souhaite. Notre plus grand malheur, nous le créons souvent nous même. On s’accroche aux choses. On s’y agrippe de toutes nos forces. Même quand celles-ci nous font du mal. Ça me fait penser à une chanson de Rose qui dit “Je l'avais dans la peau le chagrin, Je m'en étais fait un bon copain”. Ici elle assume et admet que oui, son chagrin était devenu un compagnon. Seulement parfois on ne s’en rend même pas compte. Et cela peut toucher tous les domaines de nos vies, toute la palette de nos expériences. En quelque sorte, on se retrouve à bloquer nous même notre propre mouvement. Comment ? En s’accrochant de toutes nos forces, pardi ! Essayez, la prochaine fois que vous n’allez pas bien, ou que l’angoisse surgit de nulle part, ou encore qu’une joie immense vous envahie, de juste observer. Et surtout, donner l’intention de vivre pleinement ce truc qui vous arrive. Ne plus essayer de le fuir. Y aller. Volontairement. Profondément. Je ne sais absolument pas ce qu’il se passera pour vous. De mon côté, j’observe qu’en faisant ça, je peux dire que tout “passe”. Parce que oui il y a le fait de vivre pleinement “la chose”, vient ensuite le fait d’accepter de la laisser partir… Dans nos façons de faire, il est fort possible qu’on bloque et l’un et l’autre. Bien sur cette approche et le sujet sont particulièrement délicats. Certains s'insurgent de lire de telles affirmations. Parce qu'évidemment au moment où nous étudions cette philosophie, nous pensons aux plus grands drames de la vie. La plupart d'entre nous n’ont pas envie d’entendre que, pour quelqu’un qui a subi quelque chose d’atroce, il faudra lui dire que ce n’est “ni bien ni mal et qu’il s’agit uniquement de vivre ses émotions”. Bien entendu que ce n’est pas si simple. Bien entendu qu’il y a des paradoxes dans tout ça. Le fait est qu’intégrer une telle capacité d’observation et de résilience, transforme notre manière d’appréhender la vie. Il n’est pas question de tout laisser couler, de penser que rien n’a d’importance et que tout arrive pour une raison. Il ne s’agit pas non plus de ne plus rien ressentir. Au contraire, il s’agit de ressentir enfin pleinement. Pour de vrai. Il ne nous est pas demandé de devenir des personnages sans émotions et sans aucune notion de rien. Ce n’est pas la proposition. D'où la subtilité que chacun interprétera à sa manière. Je vous invite tout de même à essayer. Après tout les mots nous mettent sur le chemin mais il n’y a qu’en nous qu’on peut sentir les choses. Huit milliards d’être humains, huit milliards de mondes différents. Trois propositions ici : Observer la quantité d’étiquettes qu’on appose sur les choses, les gens et sur nous même. Voir ce qu’il pourrait se passer si on se détachait de ces étiquettes en questions. (exemple d'étiquette : "il faut être souple pour faire du yoga" - "Ah moi je suis impatiente" - "Ceci n'est pas pour moi parce que moi je suis ..." - "Elle est toujours en retard" - "Il fait toujours la gueule" - "Je suis dépressive" - "Il est instable", etc...) Se permettre de vivre pleinement l’émotion quand elle se pointe. Et bien évidemment, cela devient plus challengeant pour les émotions dites “dérangeantes, difficiles voire insupportables”. Observer les étiquettes et émotions auxquelles on s’accroche. Celles qu’on ne veut pas laisser partir. Et décider ensuite, consciemment, de ce qu’on veut faire de ça. Voilà comment une partie du Yoga et du Tantra s'immisce dans nos vies quotidiennes. Chacun est libre de mener sa barque comme il l’entend. Toutefois nous vivons dans un monde fascinant où l'information est à portée de main. Depuis la nuit des temps, moultes expérimentations, philosophies et idées ont émergé. Alors quand on sent qu’on voudrait et pourrait changer quelque chose, pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Si le cœur nous en dit, permettons nous de mettre de côté nos histoires et nos étiquettes pour vivre ce qui est. Cette fois-ci pour de vrai. Signée : Celle qu’on appelle Charlène.

  • Pourquoi je n'ai pas la force physique ? Le corps physique/énergétique/mental

    Aujourd'hui je viens vous parler du corps physique, énergétique et mental, leurs influences et surtout par quel chemin j'amène mon enseignement. Bon visionnage. Au plaisir de vous retrouver. Greg

  • Transcendez vos Chakras grâce aux Vayus

    Vous n'imaginerez même pas comment cet article est né ! ATTENTION : cet article est un point de vue personnel et non traditionnel issue d'une conversation de Yogi et Yogini durant un long voyage en voiture, qui nous a permis de profiter de nombreuses conversations. Nous échangions donc en voiture avec Charlène, sur l'enseignement des Vayus aux élèves et comment pouvait-on arriver à leur faire vivre cette expérience si particulière du corps énergétique. Et cela m'a permis de me rendre compte d'une chose dans mon enseignement. Mais avant de vous en dire plus, laissez moi vous dire quelques mots sur les notions de Vayus et de Chakras, afin de vous permettre amies lectrices et amis lecteurs de vous faciliter la compréhension. Commençons donc par le terme Vayu que l'on traduit du Sanskrit par "souffle" ou "vent" et que j'aime qualifier vulgairement de direction énergétique car c'est via le corps énergétique que nous les utilisons. Puisque ces souffles sont une orientation/utilisation du Prana (que l'on traduit par énergie) et vienent mettre en forme nos asanas (postures). Ils sont au nombre de 5 et sont décrits de la manière succinct suivante : Apana - direction descendante - lié à l'élément Terre Vyana - direction d'expansion - lié à l'élément Eau Samana - direction de contraction - lié à l'élément Feu Prana - direction montante et vers l'avant - lié à l'élément Air Udana - direction ascendante - lié à l'élément Ether Ces 5 Vayus, composent et sont donc présents dans chaque asana à des degrés et des localités différentes ce qui fait la particularité et le résultat postural final de chaque asana. Pensez bien que dans notre pratique du Vinyasa, nous considérons aussi les Vayus dans le chemin vers l'asana et également quand on quitte l'asana. Soit dit-en passant, c'est d'ailleurs souvent au moment de quitter l'asana que la blessure arrive car les Vayus sont "relâchés" d'un coup et laisse le corps physique dans une incapacité à gérer la situation. Cela fera l'objet d'un prochain d'article. Autre définition qui peut-être nécessaire à la lecture, les Chakras, qui sont classiquement dans le Yoga au nombre de 7 et traduits par le terme de roue énergétique et que nous vulgariserons par centre énergétique, on peut les situer dans différentes paries du corps (ce que je ne détaille pas vraiment ici, même si certains noms situe le chakra explicitement) : Muladara - Chakra Racine - Terre Svadhistana - Chakra Sacré - Eau Manipura - Chakra du Plexus Solaire - Feu Anahatha - Chakra du Coeur - Air Vishuda - Chakra de la Gorge - Ether Agya - Chakra du 3eme Oeil - Psyché Sahasrara - Chakra Couronne - Vibration Bien sûr, ces définitions sont très simplifiées mais vous permettent une première idée si vous êtes novice et un rappel si vous ne l'êtes pas. Pour les expérimentés, n'oubliez pas que ces systèmes/traditions possèdes différents points de vues suivant les écoles/origines, donc n'en tenez pas rigueur si celui présenté ici n'est pas exactement à votre goût. Maintenant que vous situez le sujet, revenons à la discussion avec Charlène, ou dans l'école où nous avons été formés - la Divine Alchemy Yoga School - nous enseignons et utilisons les Vayus comme une base de la pratique du Vinyasa via le corps énergétique et surtout nous les utilisons aussi dans notre vocabulaire pour guider la pratique. J'en vient donc à mon observation durant cette conversation, que j'utilise toujours des indications du corps physique en tant que support pour guider avec les Vayus dans la pratique du Vinyasa. Alors que d'un point de vue énergétique, il m'apparaît clairement à ce moment là de notre échange avec Charlène, que nous devrions guider nos Vayus en fonction des Chakras concernés et non plus vis-à-vis des parties du corps pour aller vers une pratique et un enseignement plus avancé dans le sens énergétique. Ce qui n'enlève d'ailleurs aucunement la nécessité de supprimer le langage Vayus/Corps Physique bien sûr. Prenons un exemple simple, sur Virabhadrasana II (guerrier 2 pour les intimes). Si nous prenons la zone des bras, physiquement nous faisons de l'espace entre l'extrémité de chaque main, et nous pouvons guider avec une expression du type : "Vyana Vayu entre l'extrémité de chaque main" Mais si nous voulons parler clairement et seulement à notre corps énergétique il devient indispensable de lier l'expression des Vayus à nos Chakras, sans quoi nous resterions un peu dans un travail du corps physique. Ce qui nous donnerais donc une expression du type : "Vyana Vayu depuis Anahata Chakra" Bien sûr cela reste un exemple qui est, comme tout exemple, discutable. Bien sûr, après avoir fait l'exercice d'amener ce format dans la guidance de différents asanas, il s'avèrent que ce n'est pas systématiquement évident, logique, ou cohérent. Mais on constate tout de même que lorsque il y a cohérence, cela donne une tout autre dimension au mouvement et à l'asana! Bien sûr, il est nécessaire d'avoir un ressenti du corps énergétique suffisamment développé et connecté pour que cela ai un sens intéressant. Ensuite, bien sûr, vous allez me dire, tu es gentil Greg de nous parler de corps énergétique, mais comment on l'apprivoise ? Comment on le découvre ? Qu'est-ce qu'on ressent ? Comment on le développe ? Etc... Comme toute chose dans les pratiques énergétiques, vous devez avoir quelqu'un qui vous guide pour y goûter et je ne vous parle pas d'imaginer et de visualiser (même si cela fait partie du travail) mais bien de sentir dans vos corps avec vos sens et avec votre Être cette énergie, ce prana qui circule, et ensuite vous pourrez les cultiver pour les développer. Donc, je vous invite bien sûr par cet article à venir pratiquer avec moi! Et je vous annonce, surtout à mes élèves ! Vous mangerez du Chakra après avoir terminé notre cycle sur les Vayus ! Bien à vous. Au plaisir de vous retrouver ! Greg BONUS : si vous avez vue la dernière vidéo avec Mira JAMADI de la Divine Alchemy Yoga School, je parle à un moment de cultiver le corps énergétique et aussi de l'intention. Et si vous pensez bien utiliser votre corps énergétique je vous invite à vous demander si vous utilisez bien Manomaya Kosha, votre corps mental, pour guider et développer Pranamaya Kosha, votre corps énergétique ? Spoiler alert : un article sur les Koshas - "les corps" est en préparation

  • De la Dépression vers le Yoga

    "Allez souris !", "Fais un effort, tu fais toujours la gueule, c’est insupportable", "Celle-ci, elle ne va pas bien, ça se voit dans ses yeux, elle a beau sourire, on sent qu’elle est triste", "il pourrait se bouger un peu, on a tous des problèmes, il faut toujours qu'il en fasse des tonnes...". Ou encore … "Oh non… Ça revient… Je le sens, je perds pied, je perds le contrôle. Je n’y peux rien, je la vois revenir. C’est comme une vague incontrôlable qui me saisit, je ne comprends pas. Je croyais que c’était terminé, je croyais que c’était parti. Pourquoi encore ? Je n’en peux plus, je perds les pédales et tout s’accélère. Je suis fatiguée de ressentir ça. Tout se bouscule. Pourquoi, bon sang, pourquoi ? Finira-t-elle par m’avoir ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ?". Sournoise dépression. Un mot, trois syllabes, lourdes de sens. Tant évité, si mal interprété. Trop souvent jugé. La dépression est considérée par l’OMS comme une maladie. Il ne s’agit donc pas d’un léger trouble du comportement ou encore d’une simple histoire de volonté. Et non, il ne suffira pas de dire à Mathilde de sourire pour que son visage s’illumine. Ou encore de croire Paul quand il te martèle, sourire aux lèvres, que “si si, tout va bien dans sa vie !”. Car c’est un fait, que cela surgisse d’un jour à l’autre ou lentement de manière sinueuse, la dépression existe et émerge. Parfois même, alors qu’on la croyait “soignée”, elle réapparaît. Sans qu’on lui en ait donné l’autorisation, elle nous revient. Comme un boomerang. Elle nous saisit, à nouveau. Et notre monde s’écroule. On a si peur de retomber. Et on a beau lutter, face à elle, sur le moment, on est démunis. On n'y “arrive pas”. Impossible de l’éviter, impensable de l’esquiver. “C’est plus fort que nous, quelque chose déconne”. Combien d'entre nous ont fait face et font encore face à ces épisodes de dépression. De déprime, de mal-être intense, d'un enchaînement incessant d’idées noires, d’une sensation d'effondrement intérieur… Peu importe l'appellation, c’est le vide immense qu’on se prend en pleine face. Un vide qui nous aspire, nous rendant spectateur de notre propre chute. Toujours selon l’OMS (Organisation mondiale pour la santé), les troubles dépressifs représentent le premier facteur de morbidité et d’incapacité sur le plan mondial (communiqué de mars 2017). On compte plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrant de dépression*. Pourtant bien souvent, on la tait. On la cache. On ne veut pas la regarder. Elle dérange, bien sûr qu’elle dérange ! La victime d’abord, l’entourage ensuite. Parce qu’elle est invisible, sous-jacente, latente… Parce qu’elle n’est pas “concrète”, facile à traiter, encore moins à comprendre. Et puis parce que dans nos sociétés, c’est mal vu d’aller mal. C’est difficile de dire qu’on ne va pas bien. A l’heure ou il faut être toujours plus productif, toujours plus souriant, toujours plus sain, comment avouer que nos démons nous ont gagné ? Comment se confier sur un mal être qu’on ne saurait expliquer ? Ici, il n’y a pas de A+B. Tout devient flou et il faut être très courageux pour l’assumer. A force, il se peut même qu’on ait plus du tout envie d’en parler. Et le cercle vicieux se referme sur nous. On n’échange plus, on ment, on tait la douleur, on l'enfouit, la dissimule, on essaye de l’enterrer, tant bien que mal. Mais plus on essaye, plus on se renferme, plus on se renferme, plus on a mal… Ainsi va la dépression. Ainsi va l’effondrement. Accentuant au fil du temps un - injuste - sentiment de faiblesse, de honte, d’incapacité… C’est comme si toutes les parties de nous n'étaient pas d’accord pour être en vie. Cependant quelque chose s’accroche. On se lève encore, on essaye encore. Peut-être même qu’on sourit, encore. Dans un élan d’aller mieux, on ira essayer des choses. C’est là que, pour ma part, le Yoga s’est pointé. Comme un petit miracle. Comme une petite porte de sortie, un peu de lumière, la vision lointaine du bout du tunnel. Je ne suis qu’un cas parmi d’autres. C’est une réalité : il y a parmi nous ceux qu’on définit de personnalités limites, addict, impulsive, hypersensible, borderline… Et quand on le vit, c’est difficilement descriptible, les causes sont variables. Cela dit, au fil des années, à force de travailler dessus, on reconnaît les moments où ça part en vrille. Les moments où on perd le contrôle, petit à petit ou alors tout d’un coup. C’est parfois sournois, ça arrive d’autres fois en un claquement de doigts. Et laborieusement, on déploie tout ce qu’il nous reste d'énergie à tenter de se ramener, de s’en sortir. De tous mes essais, de toutes mes tentatives, je peux vous affirmer que je n’ai connu qu’un moyen imparable : reprendre contact avec mon corps. Ramener de la vie dans les endroits sombres. Alors bien sûr ce n’est pas immédiat. Bien sûr qu’il faut s’accrocher. Généralement dès le premier cours de yoga il y a déjà un effet. Il y a déjà un mieux. Comme une impulsion à aller dans le sens inverse. S’extirper du cercle vicieux pour inverser la balance, consciemment, comme on peut. C’est un phénomène assez incroyable à observer. Doucement, le sablier se renverse. Il suffira parfois de s’inscrire à un deuxième cours le lendemain matin par exemple, pour pouvoir être enclin à continuer, encore un peu plus. Ne serait-ce que mettre son réveil, avoir rendez vous avec soi même. S’engager à au moins essayer. Faire le premier pas, peut-être un deuxième, puis un troisième… C’est un chemin très long, je ne vais pas vous mentir et finalement je n’apprends rien à personne. Je ne crois absolument plus en un quelconque remède miracle qui viendrait soulager ma peine quand elle décide de m'envahir. A une sorte de médicament mystique qui réglerait par enchantement un quelconque problème. A ce moment horrible où le spleen devient dépression, la pensée devient obsession. Au moment précis où on perd la main sur nous-même. Et où, c’est si dur d’accepter de juste attendre que ça passe. Car parfois attendre que ça passe est très dangereux. Cela demande beaucoup de pratique, beaucoup de courage et de détachement aussi. Quand l’appel de l’addiction est trop fort, que le marasme de la déprime nous met à terre, quand on se sent dégringoler, il faut agir. Et souvent, le meilleur moyen d’attendre que ça passe est de faire. Surtout ne pas rester immobile. Surtout ne pas rester figé. Parce que pour le meilleur comme pour le pire, il se passe toujours des choses même quand il ne se passe rien. En ce qui me concerne, une des solutions c’est de cliquer sur ce bouton. Réserver un cours de yoga, y aller. Même si, oui ! Il est fort possible, au début, que pendant une heure, ce soit une lutte. Mais demain matin vous y retournez. Et après-demain aussi. Alors, doucement, il se passe des choses… Et la lutte devient parfois plus facile. Se transformant même un jour en plaisir. C’est quelque chose que j’ai beaucoup expérimenté quand je travaillais encore en tant que salarié. Quand la boule au ventre et les idées sombres m'envahissaient dès le matin, je n’avais que mon cours de yoga du soir en ligne de mire. Et c’est vraiment quelque chose qui peut vous faire “tenir”. Bien souvent j’ai voulu l’annuler, bien souvent j’y suis quand même allée. Tous les soirs s’il le fallait. Dans les moments les plus compliqués, les cours collectifs de Yoga ont clairement été ma bouée de sauvetage. Cette toute petite heure changeait ma journée. Faisant bouger les choses de manière bien plus profonde au fil des années. Et puis au Yoga, on a pas besoin de parler. Rien à expliquer ou à justifier. C'est une affaire personnelle. On peut rester muet/te si on le souhaite. On attend rien de nous ici et parfois, ça aussi, ça fait du bien. Il n’est pas question pour moi de vous vendre du rêve ! On le sait, les addictions, les comportements qui nous désolent parfois, tout cela ne disparaît pas grâce à une carte de 5 cours de Yoga. Les pensées obsessionnelles ne s’envolent pas par magie parce qu’on vous a demandé de vous mettre en guerrier 2 ou d’élever les mains vers le ciel. Cependant, elles se calment. Elles s’espacent. S’adoucissent. Les choses évoluent… et même après un premier cours on peut avoir le sentiment de prendre de la hauteur. De sortir de quelque chose, de s’extirper de la noirceur. D’y voir plus clair. De reprendre doucement les manettes de son être. Peu à peu, il est possible que votre capacité d’observation augmente, que votre corps se renforce, que votre respiration devienne votre alliée. Parce qu’indéniablement le Yoga viendra toucher différentes parties de nous-même. Ce principe d’avoir une activité, quelque chose à faire, pour une personne souffrant de troubles dépressifs, est quoi qu’il en soit un bon accompagnement. Pour certains il pourra s’agir d’une autre activité, je ne me permettrai jamais de remettre cela en question. Je crois toutefois que le Yoga a ce don divin de toucher des parties de nous souvent difficiles d’accès. Effleurant du bout des doigts l’intégralité de nos corps. Physique, émotionnel, mental et spirituel. Peut-être même qu’il pourra réveiller en nous la notion de l’âme, si c’est quelque chose qui nous parle. C’est en ce sens que le Yoga a, pour moi, quelque chose de magique. Aussi, le cours collectif revêt une autre dimension importante. L’engagement déjà, lors de l’inscription. Et surtout, la notion de groupe. Car oui, en état dépressif, bien souvent et malgré nous, on ne voit que nous. Notre triste monde se rétrécit et tourne autour de nous-même. Faire partie d’un groupe est un début d’ouverture à l’autre. Se rendre compte que les paroles du professeur nous touchent mais touchent également les autres élèves, permet d'étoffer lentement une certaine sensibilité envers autrui. Nous ne sommes plus seuls. Et une expérience aussi personnelle que commune est possible. Dans beaucoup d’enseignements de yoga on nous invite à observer. Je crois qu’il s’agit là d’une clé qui changera beaucoup de choses tout au long de notre vie. Quand on commence à être capable d’observer ses comportements sur le tapis, on est plus à même d’observer ceux que l’on pourrait avoir dans nos vies. Et si on peut “prendre conscience”, on a déjà fait une belle partie du chemin. L'expérience de la vie n’est plus perçue de la même manière. Les choses sont vécues différemment. En Yoga, nous sommes invités à vivre pleinement ce qui est difficile … Attention. Parfois les émotions sont si vives et envahissantes que les vivre nous est inaccessible - pour le moment. Et vous savez quoi ? On a le droit d’accepter ça. On a le droit de vouloir aller mieux. On a le droit de vouloir s’alléger. Et on a le droit d’utiliser le Yoga selon nos besoins (urgents, vitaux ou plus légers, qu’en bien même seraient ils superficiels). Ceci est mon avis. Enfin je terminerai en précisant - à nouveau - que le yoga n’est ni un médicament, ni une fuite. Il a pourtant le droit d’être une béquille. Et parce qu’il a le mérite d’exister, il a le droit d’être utilisé. Amis Yogi, Profs de Yoga, Enseignants ou autres passionnés, offrons au Yoga l’honneur de s'expandre. D’apporter au monde l’intégralité de ses trésors. Rendons le Yoga accessible à tous. Car ce sont souvent ceux qui en ont le plus besoin qui n'osent pas pousser la porte de nos studios, de peur que le Yoga “ne soit pas fait pour eux”. A nous tous de changer la donne. Casser les préjugés et les images préconçues d’une pratique qui pourrait tous nous aider. Parce que si on peut respirer, on peut faire du Yoga. Formons-nous, entraidons-nous, renseignons-nous… Parce que cette pratique que l’on chérit tant, peut avoir un réel impact sur les gens. Il peut changer le cours d’une journée. N’oublions jamais qu’il peut également changer le cours d’une vie. Ceci est précieux. Je nous souhaite d’explorer encore et toujours. D’apprendre et de partager. De nous aider et de nous observer. De nous écouter en essayant de ne pas nous juger. Et que ce soit à travers le Yoga ou toute autre activité, je nous souhaite de parvenir à convaincre toutes les parties de nous, même les plus réticentes, à rester en vie. Parce que si une chose est bien sûre, c’est que les choses peuvent changer. Du fond du cœur, Charlène. * Source : https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/la-depression-en-chiffre/

  • Soyez votre propre Guru

    Une grande question tourne chez moi depuis des années. (je dirais une quinzaine d'années si cela vous intrigue) Est-ce que l'enseignement que je peux recevoir ou simplement la voie que je suis est la bonne? OMG! Me voilà encore avec cette question! Et on attaque un gros gros gros morceau!! J'imagine que cette question ne m'est pas que personnelle et que peut-être certains se la sont déjà posé. Ce sujet est vaste et complexe, et bien sûr je ne prêtant pas avoir la réponse, mais je vais m'efforcer de vous partager mon expérience pour éventuellement vous donner une perspective, que vous vous posiez des questions et aussi pour une mise en garde des dérives que nous pouvons trouver dans toutes choses. Ici par le terme Guru j'entends la notion de Guide tout simplement. Donc chassez ces a priori de Guru sectaire et néfaste de votre tête qui est une dérive de notre interprétation moderne et Européenne. Comme vous le savez peut-être je suis pratiquant d'arts martiaux et de yoga, et j'ai aussi exploré d'autres voies que je ne détaillerai pas ici, mais qui reste un enseignement reçu. Je vais donc m'efforcer de garder le prisme du pratiquant et non de l'enseignant dans cet article car il est plus large que ce dernier, même si de fait l'enseignant est lui même un apprenant sur son chemin. Bref, par ces approches, je commence à avoir quelques expériences d'enseignements reçus, choisi et non choisi (oui oui non choisi aussi). Et je vais donc expressément catégoriser (OMG mon non-dualisme s'étouffe!) afin de pouvoir donner un peu de perspective. Mais j'attire votre attention sur le fait que la dualité que j'explicite ici a pour but de montrer que la non-dualité des sujets est nécessaire, et aussi mais surtout, que le filtre que nous représentons en tant qu'être humain est en chacun de nous et donne de l'influence aux choses. Tout d'abord nous parlerons d'enseignement dit "traditionnel" et "moderne". Et alors là, on peut déjà faire un grand débat sur ce sujet! Dans le sens, où les traditionalistes s'appuis sur l'expérience et l'enseignement de leurs ainés mais qui ne sont le plus souvent plus de ce monde et parfois depuis de nombreuses générations, donc aucun moyen de réfuter quoi que ce soit ou de dénoncer quelques déformation humaine que ce soit. Et ne parlons pas des écrits qui la plupart du temps sont soumis à interprétation de la manière la plus forte possible. D'un autre côté, nous avons les approches "moderne" qui clament haut et fort que notre époque moderne n'est plus en phase avec les écrits/enseignements anciens et que donc il est nécessaire de les "ajuster", et j'entends pas ajustement une déformation du principe initial, même si souvent, ils s'appuient eux même sur les écrits, et toujours avec cette notion d'interprétation. Nous voilà donc déjà servi avec une problématique importante, mais que je vous invite tout de suite à négliger, dans le sens où, les traditionalistes enseignent dans le monde moderne et les modernistes s'appuient à la base sur des enseignements traditionnels, et ces deux approches passant dans le filtre de la nature humaine, vous n'aurait aucune garantie dans chacune des écoles. On peut ensuite trouver, dans les enseignements, ce que l'on pourrait qualifier d'enseignement ouvert ou fermé. Et là aussi le sujet est vaste. Car il est entendable sous plusieurs aspects. Ouvert / Fermé Ouvert à tous / Fermé à certaines personnes Ouvert aux autres traditions cultures / Fermés à sa seule tradition culture Ouvert - accès à la connaissance entière dès le début / Fermé - certains savoirs sont accessibles à partir d'un moment défini Bref, nous pouvons retrouver là dedans, bien souvent une grande hypocrisie, car les enseignements avancés viennent naturellement par l'implication et l'engagement des personnes sur une voie. Le fait de ne pas ouvrir la connaissance à certaines personnes, risque de tuer la tradition par manque de "sachant" mais ouvert à tous, risque de diluer le savoir au point que ce qui arrive à nous aujourd'hui est vidé de sa substance. Dans ces cas, et de mon expérience passé, il n'y a pas de bonne ou mauvaise direction, chaque "école" doit trouver l'équilibre qui est le bon pour elle. Mais surtout, je vous invite à votre vigilance personnel sur les écoles trop fermés qui vous proposent un savoir ancestral mais dont on ne sait rien, mais également des écoles soit disant cachées qui aujourd'hui s'ouvrent au public et déverse une soit disant connaissance ancestrale intact. Comme le sujet précédent, rien ne vous garantie que ce soit dans une école ou dans une autre que le savoir et l'expérience que vous ferez sera "authentique". L'authenticité n'a de valeur que ce que les croyants lui donne comme toujours. Venons maintenant à parler de la localité, de ce droit du sol! Oui car c'est bien connu, le Kung Fu appartient aux Chinois et le Yoga aux Indiens. Encore un vaste débat. Alors bien sûr, un Européen, n'a pas grandi dans des cultures comme l'hindouisme et le taoïsme, mais est-ce que cela, l'empêche de vivre et de comprendre ces cultures? Oui et Non, car il a la liberté de refuser, mais il n'a pas la contrainte depuis l'enfance. Et croyez moi si vous le voulez, mais j'ai vu dans des domaines très varié, des personnes - que j'estime compétentes - et qui ne venaient absolument pas de la culture qu'ils pratiquaient et inversement. Et en cela, j'invite les gens à se demander si ce droit du sol est vraiment raisonnable? Il a une certaine légitimité c'est indéniable, mais il ne devrait pas avoir le poids qu'on lui donne parfois, donc ne jugez pas un prof de Yoga qui n'est jamais allé en Inde ou une personne Chinoise qui enseigne le Kung Fu en Europe. Dans les deux cas, la valeur qu'ils ont reste leur travail et leur engagement sur ces voies. Parlons un peu des dérives, car dans chaque enseignement, nous pouvons retrouver des dérives, parfois sectaires, parfois patriotiques, parfois religieuses, parfois d'abus physique ou même d'abus psychologique, bref une quelconque forme de manipulation. Et là encore je parle de mon expérience, car quand nous croyons être sur le bon chemin et que nous accordons notre confiance à un enseignant ou une école, nous ouvrons la porte à la dérive et c'est inévitable, et comme toujours nous devons garder la perspective de ce que nous vivons et de ce que nous acceptons. Beaucoup de pratiques nous demandent d'accepter des choses durs ou étranges parfois, et cela fait parti du processus ou parfois c'est une dérive qui ne va nul part. Et j'irai même jusqu'à dire que si l'enseignant ou l'école est convaincu que c'est la voie, il ou elle ne le fait pas dans l'intention de blesser ou d'abuser. Bon il y a aussi, les personnes qui font cela consciemment et c'est bien pire, mais ce n'est pas toujours mal intentionné. Alors posez vous des questions, ne fermez pas les yeux et n'avaler pas bêtement ce que l'ont vous donne. Cultivez un sens d'autosurveillance. Bref c'est en cela, que je vous invite, chacun d'entre vous, à devenir votre propre Guru. Dans le sens ou vous devez vous surveiller pour prendre soin de vous, pour ne pas vous laisser aveugler, pour ne pas vous laisser endormir, pour garder la plus grande conscience possible de ce que vous faites. Pour cela, prenez du temps pour observer, pour méditer, sur ce que vous faites. Car une chose est certaine, c'est que le Divin qui est en vous (ça y'est j'ai dit un gros mot), si vous lui laissez l'espace pour s'exprimer, il vous aidera à ne pas sombrer, à ne pas perdre votre temps, votre énergie, même si cela arrivera indéniablement, à différente échelles et de différentes manières. Ne perdez pas confiance en vous, gardez foi en vos capacités, comme certain le disent, tout est là à disposition. Pour revenir sur les enseignements reçu, il est bien sûr important de se nourrir d'enseignements qu'ils soient variés ou exclusifs, mais gardez toujours une vigilance. Posez vous des questions, remettez en cause (sans devenir paranoïaque, c'est contre productif LOL). Quelques exemples de perspective à travailler : Exemple, vous suivez un enseignant, vous lui dédiez du temps et de l'argent, vous investissez quelque part dans son enseignement. Et un jour, votre enseignant meurt, sans avoir fini de vous former. Que faites vous vis à vis de votre apprentissage? (au delà du deuil bien sûr). Vous vous formez à une méthode de "mieux-être" et vous êtes convaincu que vous êtes sur le bon choix de formation, et à un moment donné, vous réalisez que l'on profite de vous et que l'on vous "balade" ou quelqu'un de la formation avec vous, que faites vous vis à vis de votre apprentissage? Car vous avez donné votre confiance, votre temps et votre argent. Vous passez des années à apprendre un art, et un jour vous observez que votre enseignant, ne respect pas ce qu'il vous enseigne. Mais quel trahison! Quel mensonge! Que faites vous vis à vis de votre apprentissage? Vous faites le choix d'un enseignement "traditionnel" et d'un coup vous apprenez des méthodes qui ne pourrait être réalisable à une autre époque... la tradition est-elle réel? Que faites vous vis à vis de votre apprentissage? En bref, et toujours pour partager mon expérience où j'ai été de nombreuses fois, abusé, détourné, influencés, mal orienté, déçu, trahi, rejeté, utilisé, à des niveaux très variables, parfois subtils parfois très grossières. Ce que je peux constater aujourd'hui avec le recul, c'est que bien souvent, les enseignements se basent sur quelque chose de vrai mais souvent de déformé ou mal utilisé. Et personne, quelque soit l'éveillé qui vous instruit ne fera l'expérience à votre place. Et en cela, je vous invite à vous poser des questions, remettre en cause, vérifier, expérimenter, mais surtout à garder la plus grande conscience possible, quoi que vous croyez, quoi que vous expérimentiez, faite appelle au Guru qui est en vous, faite vous confiance et cultiver votre conscience. Car une chose est sûr, sur ce chemin que vous empruntez, ici dans cette vie, vous seul êtes aux commandes, vous seul vivez cette expérience et personne d'autre. Alors ne vous laissez pas à l'abandon et croyez en vos capacités, le temps vous montrera que vous avez raison de vous faire confiance. Au plaisir de vous rencontrer ou de vous retrouver. Bien à vous. Greg

  • Y*g* P*rn : je me mets à nu.

    YOGA PORN!! Oui oui, on en est bien là chères lectrices et chers lecteurs. Je vais vous partager ici mon vécu qui j'imagine n'est pas un cas isolé. Mais tout d'abord, définissons ce qu'est le Yoga Porn ou Porn Yoga. Car la compréhension peut-être assez large et les interprétations suivre beaucoup de plans. Pour Yoga, je vais vous la faire très courte, car cela est quand même le centre de nos conversations. Et nous estimerons par Yoga ici, toute pratique physique, énergétique, spirituelle et philosophique, liée à la recherche de l'union du corps et de l'esprit dans le but de nous libérer de notre condition humaine (sous entendu ici inconscience et souffrance). Je sais que cette définition va en faire bondir certains et sourire d'autres, mais prenez ce mot Yoga au plus large que vous puissiez de votre point de vue personnel actuel quel qu'il soit. Maintenant le mot qui fait cliquer! "Porn" que nous étendrons à pornographique, et regardons tout de suite la définition du dictionnaire : Représentation (sous forme d'écrits, de dessins, de peintures, de photos, de spectacles, etc.) de choses obscènes, sans préoccupation artistique et avec l'intention délibérée de provoquer l'excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées. OK maintenant que cette définition est là, je me permets de la reformuler pour l'adapter à notre situation . Représentation, sous toutes formes d'expressions, de choses, sans préoccupation et avec l'intention de provoquer l'excitation du public. Nous voici donc avec une belle représentation de ce que peut-être le PORN au sens large. Maintenant développons un peu ce sujet. Pourquoi j'en arrive à parler de cela? Pourquoi je viens vous parler du Yoga Porn? Car j'ai pu constater à quel point, à un moment de ma vie, j'étais accro à regarder des postures de yoga des plus belles femmes et des plus beaux hommes du monde qui s'exhibaient sur le web (et notamment Insta). Et c'est au fil du temps que cette addiction est devenu croissante sans même m'en rendre compte, s'en même en avoir conscience et n'a pas hésité à dériver de plus en plus. Il n'y a pas si longtemps que j'ai pris conscience que ce mal me rongeait au plus profond de mon être, de manière insidieuse et sournoise. En approfondissant le sujet d'une manière plus large, j'ai commencé à me rendre compte que le point d'entrée était devenu la performance, le spectacle et la beauté des corps sans tenir compte de la nature de ce qui était dans ces corps, de ces personnes, elles étaient devenues ma nourriture, je mangeais des postures à longueur de journée. Mais cela ne s'arrêtait pas seulement au spectacle visuel, mais aussi par la diversité, cela devait être toujours plus, toujours différent, mais aussi toujours plus hypersexualisé (spoiler alert : rédaction en cours d'un article sur l'hypersexualisation du Yoga). Au début je me suis fait de beaux mensonges à moi même, que je faisais cela pour m'inspirer, pour me motiver, pour … me rendre finalement malade, de choses qui ne m'appartenaient pas et qui nourrissaient mon désir sans jamais assouvir quoi que ce soit, sans jamais rien nourrir en moi, à part ce vide grandissant, dans lequel je sombrais minutes après minutes, jours après jours, mois après mois. Et comme toute chose, nous pouvons composer, aussi bien dans la lumière que dans nos ténèbres les plus profonds. J'ai pu aussi observer dans les gens que je suivais sur Insta, que plus la personne pouvait être sensuel ou sexualisé et plus j'étais accro, et ça les algorithmes l'ont bien compris! (pour infos, ils faut plusieurs mois pour que les algo Insta commence à moins vous proposer de chose hypersexualisé). Et là on comprend encore plus cette notion de Yoga Porn. Car oui quand je regardais mon feed Insta, rien de "moche" n'était là, tout était lisse, enjolivé, stérile d'une beauté filtré, manipulé. Je vivais dans le monde virtuel de Barbie et Ken! Et je ne vous laisse pas imaginer le contraste, quand je me reconnectais à la vie "normale", quand je retournais dans les studios et que la réalité me frappait si violemment que je ne m'en rendais même plus compte. Et je descendais, doucement mais surement sur cette pente sombre. Et un jour, j'ai décidé que cela en était trop, j'ai décidé d'arrêté de regarder vers l'extérieur, tout du moins plus avec ce désir, plus avec cette envie. J'ai donc commencé à me sevrer de ce Yoga Porn, j'ai commencé à recentrer tous ces moments à observer les autres, vers ma propre pratique, chaque fois que je commençais à regarder "ailleurs", je me répétais au plus profond de moi même : "Ne goûte pas à ces démons, ce qui va te nourrir est en toi, profondément, tu n'as qu'à aller plus profondément en toi pour trouver ce chemin." Depuis que j'ai pris cette décision, je n'ai jamais autant pratiqué, jamais autant changé, jamais autant évolué, et surtout je n'ai jamais autant été en paix. Même si bien sûr ce n'est que le début du chemin. Et que chaque jour, est un travail de tout instant pour ne pas retomber dans cette inconscience, car nous sommes à chaque instant sollicité pour se laisser de nouveau entrainer. Alors je vous invite, à réfléchir quelques minutes à ce que vous vous exposez sur les réseaux, sur le net. Qu'est-ce qui nourrit votre esprit ? Est-ce que c'est du spectacle ? Est-ce du Yoga Porn ? Est-ce toutes ces news des horreurs de notre monde? Est-ce que vous vous sentez en PAIX quand vous sortez de ces moments ? Si la réponse est NON, alors vous nourrissez votre être avec ce qui peut vous répugner le plus et bien souvent sans en être conscient. Et à tous ceux qui grognent déjà, non je suis conscient et vigilant, je vous dis tout de suite, arrêtez de vous mentir et regarder honnêtement, qu'est-ce qui vous a amené à lire ces lignes ? Bien à vous. Au plaisir de vous retrouver toujours plus conscient. Greg

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